
L’ Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense (ECPAD): Un trésor culturel accessible à tous
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By Pierre KosmidisPhotos © ECPAD |
L’ une des archives audiovisuelles les plus riches au monde, est hébergée à Ivry-sur-Seine, Paris.
Il s’ agit de l’ Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense (ECPAD).
La portée des archives comprend plus de 15 millions de photos et 94.000 heures de film, de 1842 à nos jours.
La richesse des archives de l’ Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense (ECPAD) est comparable, sinon supérieure, aux archives d’ État correspondantes d’autres pays, qui sont plus largement connues des chercheurs, des historiens, mais aussi de ceux qui s’intéressent à l’histoire, à travers des sources originales.
www.ww2wrecks.com a eu le privilège de visiter l’ ECPAD et d’étudier les archives concernant la Grèce.

La tâche difficile de documenter, d’étudier et d’enregistrer le matériel a été entreprise avec diligence et professionnalisme par le personnel de l’ ECPAD.
C’est une tâche titanesque, car chaque photographie et chaque film doivent être étudiés de manière à révéler des lieux, des dates, des personnes et des événements.
Nous nous sommes tournés vers Nicolas Férard, documentaliste depuis 2000 à l’ Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense (ECPAD), pour nous expliquer le rôle de l’ Établissement, mais aussi le processus d’étude de l’archive.
M. Férard travaille plus particulièrement sur le fonds des Propagandakompanien de la Wehrmacht.
L’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) est un centre d’archives et de production audiovisuelle de premier plan.
À ce titre, il conserve des fonds exceptionnels d’archives audiovisuelles et photographiques sur tous les conflits contemporains dans lesquels l’armée française a été engagée depuis 1915, soit 15 millions de photos et 94 000 heures de films. Ces fonds sont constamment enrichis par la production des reporters militaires, les versements des organismes de la Défense et les dons des particuliers.
Installé en bordure de Paris au Fort d’Ivry-sur-Seine depuis 1948, l’ECPAD est un témoin en temps réel de l’engagement des forces armées françaises sur tous les théâtres d’opérations avec ses équipes de reportage formées aux conditions de tournage opérationnel.

Véritable acteur culturel, l’ECPAD valorise ses fonds à travers la coproduction de films, la coédition d’ouvrages, la réalisation d’expositions et la participation à des festivals. L’établissement est aussi un acteur de l’éducation et de la recherche auprès des scolaires, des étudiants et des enseignants, et un centre de formation grâce à son École des métiers de l’image (EMI).
Il existe plusieurs façons d’effectuer des recherches dans les fonds de l’ECPAD : sur le site internet ImagesDéfense[1], tout d’abord, l’internaute dispose de deux types de ressources, les images en ligne d‘une part, mais également le catalogue des collections, c’est dire à l’ensemble des titres des films et des reportages photographiques disponibles, même si leur contenu n’est pas encore publié en ligne.
Quand le chercheur est en mesure de se déplacer jusqu’à Ivry-sur-Seine, il peut consulter en médiathèque la quasi intégralité des collections, à l’exception de certains films non numérisés.

Dans le cas contraire, si le chercheur ne peut se rendre à la médiathèque, une recherche par correspondance peut être réalisée par les documentalistes. Reçues par email, ces demandes sont généralement traitées en une semaine et facturées à l’usager.
Celui-ci reçoit un bordereau accompagné de visuels quand il s’agit de photographies ou de captures d’écran quand la recherche porte sur des vidéos.
Par la suite, le chercheur peut obtenir les images retenues en haute définition moyennant le paiement de frais techniques et éventuellement la cession de droits de propriété intellectuelle.

Quelles sont les missions du département d’enrichissement documentaire au sein duquel travaillent les documentalistes de l’ECPAD ?
Ces missions ont-elles changé suite à l’ouverture de la plateforme ImagesDéfense ?
Le département d’enrichissement documentaire compte une dizaine de documentalistes dont la mission consiste à légender, décrire et indexer les photographies et les films conservés par l’établissement et de les rendre accessibles dans la base documentaire. Les documentalistes ont pour base de travail les informations du service producteur et les légendes transmises par les caméramans et les photographes, quand elles existent. Le but est de rendre ces images facilement accessibles par la recherche ou la navigation dans le site, tant pour le grand public que pour les professionnels.
Chaque documentaliste est responsable d’un fonds documentaire dont il est référent.

Le « fonds allemand » n’est constitué, à l’ECPAD, que de négatifs non légendés. Les rapports rédigés par les reporters des Propagandakompanien (abrégé Pk) qui accompagnent les reportages ont été séparés ou détruits. Mais des pistes de recherche existent : les inventaires et les numérisations effectuées dans d’autres institutions permettent de découvrir des éléments de réponse. Être précis et juste dans l’enrichissement documentaire est un défi rendu chronophage par cette absence d’éléments d’origine.
L’expertise détenue par chaque documentaliste de l’ECPAD permet d’avoir un interlocuteur privilégié lors des recherches à la médiathèque du fort d’Ivry ou par correspondance.
À titre d’exemple, Madame Nefeli Liontou, chercheuse grecque et doctorante en histoire à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, est intervenue pour présenter les « images preuves » de la déportation de la population de Thessalonique. En travaillant de concert avec elle, nous avons pu identifier de nombreux reportages sur son thème de recherche et préciser des éléments qui restaient inconnus.
La relation avec les usagers nous permet donc d’améliorer la connaissance que nous avons de nos fonds. Nous sommes très attentifs aux remarques et suggestions de corrections de nos interlocuteurs. Vous n’êtes pas au bout de vos surprises, d’autres images inédites vous attendent.

Comment rechercher les différentes ressources :
Depuis un peu plus d’un an, l’ECPAD met en valeur sur le site ImagesDéfense ses archives à travers des focus, des articles ou simplement dans le cadre de publication thématiques ou mémorielles.
Les ressources en lien avec la Grèce sont principalement réparties en deux périodes distinctes : Première Guerre mondiale et Seconde Guerre mondiale.
Quelques mots sur les fonds relatifs à la Grèce :
L’ECPAD conserve de nombreux reportages photographiques et des films relatifs à la Première Guerre mondiale. Largement disponibles sur le site, ces reportages d’excellente qualité alliés à des légendes d’époque sans équivalent font des images de la SPCA, une collection incontournable pour le chercheur qui s’intéresse à la Grèce[2].

Les ressources mises en ligne en lien avec la Seconde Guerre mondiale sont principalement reparties entre deux fonds documentaires : les images françaises d’une part et les images allemandes d’autre part.
Les images françaises sont produites par les reporters du Service cinématographique des armées (SCA). Les images allemandes, quant à elles, entrées par voie extraordinaire à l’établissement, sont regroupées sous l’appellation « fonds allemand ».
L’ECPAD conserve 414 000 photographies réalisées par les compagnies de propagande allemandes (Propagandakompanien). Pour la partie cinématographique, l’établissement met à disposition des actualités hebdomadaires allemandes (die deutsche Wochenschau) en version originale mais surtout de nombreux films d’instruction ou documentaires réalisés dans les années 1930 et pendant la guerre.
Deux méthodes de recherche permettent de retrouver ces documents, une recherche simplifiée permet déjà d’identifier les photographies relatives à la Grande Guerre ou au fonds allemand. En indiquant « Grèce » et en utilisant les filtres, on accède déjà aux documents recherchés. Mais l’onglet « Recherche avancée » permet d’aller plus loin pour obtenir un résultat plus fin.
Actuellement, sur le site ImagesDéfense, 4 783 photographies sur la Grèce sont consultables (2 810 sur la Première Guerre mondiale et 1 978 issues du fonds allemand relatives à la Seconde Guerre mondiale).
Alors que les images réalisées par la section photographique et cinématographique des armées (SPCA[3]) bénéficient de légendes d’une précision incomparable, les images allemandes demandent une attention tout particulière en raison de la disparition des légendes d’origine.

Enfin, comme évoqué en préambule, un chercheur qui souhaite avoir une vision exhaustive des fonds pourra aussi se rendre à la médiathèque de l’ ECPAD en réservant sa place. La consultation est gratuite et toutes les images consultées sont au moins reproductibles pour une utilisation privée.
Il convient de préciser que le nombre de documents en ligne sur le site évolue régulièrement et que l’intégralité du fonds sera accessible en ligne fin 2023.
![Salonique. Hôpital Allatini (ancienne résidence d'exil du sultan Abdul Hamid). La serre. [Légende d'origine]. Référence SPA 79 T 3600 © Paul Dubray/ECPAD/Défense](https://www.ww2wrecks.com/wp-content/uploads/2023/05/2483293_5_1-1024x766.jpg)
Veuillez nous parler de vous, de votre formation, de vos objectifs et de vos incitations à mener à bien de tels projets de recherche.
Je ne suis pas historien et encore moins archiviste/documentaliste de formation mais je le suis devenu grâce aux stages et aux formations proposées au fil des ans par l’établissement.
Dans le cadre de mon service militaire, j’ai pu intégrer en 1998 les équipes de l’ECPAD en tant que graphiste PAO (publication assisté par ordinateur). Après avoir passé deux ans sous l’uniforme, je suis devenu en janvier 2000 documentaliste au sein du département d’enrichissement documentaire. Depuis cette date, je suis le référent du fonds allemand.
Mes objectifs actuels se concentrent sur un corpus d’images qui demeurent inconnues des chercheurs. Ma motivation principale sera cette année d’apporter des légendes appropriées à des reportages photographiques qui ne sont pas encore pas étudiés, voire inconnus. Suite aux publications des images du fonds allemand, les interactions avec les chercheurs sont nombreuses et toujours passionnantes. Ces échanges sont nécessaires pour l’enrichissement du fonds et des connaissances mutuelles.
Ces précisions ne sont possibles que grâce à un réseau de passionnés, d’historiens, de maquettistes ou d’archéologues qui font écho à travers le monde de la richesse des collections de l’ECPAD et notamment du fonds allemand.
Enfin, il existe d’autres parties de ce fonds documentaire qui viennent compléter celles conservées à l’établissement. La plus grosse partie est centralisée en Allemagne, auprès des différents centres du Bundesarchiv (Berlin, Koblenz et Freiburg) mais aussi aux archives américaines du NARA à Washington et enfin, en Angleterre auprès de l’Imperial War Museum de Londres.
En comparant les divers éléments et en y associant les fragments de légende d’origine qu’on trouve çà et là, l’indexation progresse et permet de faciliter la recherche des images.
Le fonds allemand s’apparente à un puzzle géant dont il faut assembler les pièces éparpillées.

Parlez-nous de votre projet actuel sur les photos des îles de Leros et Samos pendant la Seconde Guerre mondiale en Grèce.
Les images relatives à la Grèce récemment mises en ligne sont le résultat d’une enquête sur la production de plusieurs photographes mais également sur plusieurs compagnies de propagande du régime nazi. Après avoir identifié les auteurs des images, il a été nécessaire d’identifier les lieux, la date, les unités, les matériels. Les unités de propagande dans lesquelles sont incorporés ces photographes sont des entités militaires. Des journaux de marche existent quand ils n’ont pas été détruits. À leur lecture, on est en mesure de restreindre le périmètre d’action de ses reporters mais également de préciser une date.

En revanche, les sources sur Leros et Samos manquent, qu’elles soient iconographiques (produites par les reporters de l’Axe ou des Alliés) ou imprimées au travers de publications. Des vétérans britanniques ont évoqué leurs combats sur Leros, mais les sources allemandes manquent encore. Grâce aux images inédites présentées par l’ECPAD, le chercheur peut, quatre-vingts ans après la bataille, croiser les regards de la propagande de chaque belligérant pour reconstituer l’histoire d’une bataille ou d’un événement.

Qu’est-ce qui vous intéresse dans cette période ?
La Seconde Guerre mondiale ne me captive pas plus que les autres conflits. Mon intérêt porte davantage sur l’enquête pour localiser et dater, et finalement intégrer ces renseignements dans la base documentaire. Renseigner le chercheur ou l’internaute, qu’il soit amateur ou professionnel, me fournit des interactions passionnantes.
Pouvez-vous nous expliquer le processus de documentation et de recherche de votre projet ?
Le travail d’indexation du fonds allemand est particulier, ne disposant que des négatifs et des tirages positifs réalisés bien après la guerre par l’ECPAD, mais d’aucune légende d’origine.
Le lecteur qui s’intéresse au fonds allemand doit être prudent, conscient de ces importances lacunes, et doit croiser différentes sources avant d’apporter ses conclusions.
À l’image d’un enquêteur, je suis des pistes mais je ne conclue rien avant d’avoir trois preuves de ma théorie. Après avoir identifié ces trois éléments qui prouvent où et quand se déroulent le ou les reportages, j’indexe les images.Souvent, des mêmes indices me mettent sur la piste.
La première étape consiste à identifier le photographe quand cela est possible ou à défaut l’unité de propagande à l’origine de la commande du reportage.

Pour couvrir chaque évènement, un reporter dispose au minimum de deux boitiers photographiques. Les reporters allemands disposent généralement d’appareils Leica III équipés d’une pellicule au format 24×36 de la marque AGFA, 125 ASA (ISO), noir et blanc[4].
Ainsi, un sujet peut être couvert en 72 photos si le photographe utilise deux pellicules de 36 poses ou moins s’il utilise des pellicules de 24 ou de 12 poses. Même si les cadrages sont différents, il y a des similitudes sur les pellicules qui sont autant de chances pour identifier des indices. Un portrait serré peut être insuffisant pour identifier un soldat alors qu’un portrait en pied apporte des détails supplémentaires ;
Avec deux pellicules photographiques, j’ai potentiellement de meilleures chances d’identifier les événements.

Mais les reporters allemands sont régis ou cadrés par des consignes de prise de vue que le ministère de la Propagande, dirigé par Joseph Goebbels, a pris soin de rédiger.
Le photographe sait ce qu’il peut ou ne peut pas faire s’il souhaite que ses images paraissent dans la presse. Parmi ces consignes, le photographe doit éviter de photographier les éléments d’architecture ainsi que tous les indices susceptibles d’identifier les images.

Le but est de contrôler l’image de l’armée, mais également de réaliser des photographies qui peuvent être utilisées à plusieurs reprises. Si elles sont trop facilement localisables, le ministère perd une possibilité de réutilisation ultérieure.
Une image représentant la garde d’honneur devant le palais présidentiel à Athènes ne peut servir qu’une fois et pour un seul message. En revanche, un plan serré sur une sentinelle allemande, sans élément d’arrière-plan, peut être publié à maintes reprises pour illustrer divers sujets.

On constate cependant que les reporters ne sont pas toujours très obéissants, l’autorité militaire ne leur plait guère. Leur sensibilité artistique et leur recherche de composition des images leur jouent parfois des tours : ainsi, un panneau indicateur, une borne kilométrique, mais aussi la végétation viennent parfois dévoiler ce que le reporter a vainement tenté de cacher.
Voici quelques exemples qui permettent d’identifier un reportage :
Dans le cas de Leros, l’hôpital de la marine italienne (DAT 734 L09, reporter Ottahal, Karl[5]) le port d’Agia Marina (DAT 734 L13, reporter Ottahal, Karl) et le port de Lakki (LWEK F6220 L33, Ottahal, Karl) sont les éléments qui permettent de localiser les reportages photographiques.
Le portrait du commandant (Major) von Saldern commandant du II./Infanterie Regiment 65, décoré de la croix de chevalier de la croix de fer (Ritterkreuz) permet quant à lui de dater le reportage après l’invasion de Leros. Enfin, le commandant von Saldern photographié au volant d’une jeep anglaise capturée a été l’élément déterminant. Le nom de l’officier a été indiqué sur la tôle du véhicule (LWEK F6230 L14, reporter Ottahal, Karl).

Identifier les forces d’occupation allemandes à Samos n’a pas été aussi simple. La présence du commandant von Saldern a permis d’assoir une date et une unité. La biographie de l’officier a pu aider à déterminer les lieux occupés par son quartier général. Restait à trouver des « accroches » archéologiques (église, mairie, villas) ou dans le relief de l’île (montagnes, plages). La photo LWEK F6229 L24 permettait deux identifications, celle de la barge de la marine allemand au premier plan, sur laquelle on note un numéro.
Grâce aux données identifiées sur internet, j’ai su rapidement que cette barge avait été utilisée à Samos. Enfin, sur la même photo, le sommet de la montagne m’a permis d’identifier le port de Karlovassi, situé au nord-ouest de l’île de Samos.

Dans les archives numériques de l’ECPAD, on peut trouver des photos d’une clarté et d’une netteté exceptionnelles, parmi lesquelles des milliers d’inédits ou jamais vus depuis 80 ans. Comment vous sentez-vous lorsque vous voyez pour la première fois, après toutes ces années, une telle photo ?
Avec le fonds allemand, il convient de prendre une distance avec le caractère esthétique des photos. Cette « poudre aux yeux » a permis à l’époque et malheureusement encore aujourd’hui, de séduire un certain public tout en faisant passer un message politique.
En revanche, identifier un lieu et/ou une bataille reste une satisfaction qu’il faut savoir partager avec le plus grand nombre. Parfois, une image peut être un élément unique d’un lieu détruit par les combats. C’est le cas d’une photo de l’abbaye de Cassino, identifiée dans un ouvrage général sur la campagne d’Italie. Même si l’abbaye a depuis été reconstruite, rien ne pourra la rendre aussi belle qu’avant les combats (LFT2 F1501 L04, reporter Lützow).

Qu’est-ce qui vous satisfait en tant que chercheur et historien?
Sans être des leurs, j’aime travailler au contact des historiens. Malgré leurs connaissances, ils n’ont pas les clefs pour résoudre toutes les énigmes. C’est en travaillant ensemble qu’on en découvre davantage.
Le fonds allemand est le meilleur exemple pour démontrer qu’un travail à plusieurs est bien plus bénéfique et fructueux qu’un travail mené en solitaire. L’indexation participative est l’avenir et la clef pour une indexation plus fine et plus rapide.
Au final, pourquoi l’Histoire est-elle si importante et que pouvons-nous apprendre du passé, notamment des archives de l’ECPAD ?
L’Histoire et les images sont importantes si on sait les déchiffrer. L’importance des réseaux sociaux, si soucieux de l’image, nous démontre au quotidien combien une image mal légendée ou isolée de sa légende d’origine, peut revêtir un autre sens, voire tout son contraire.

[1] https://imagesdefense.gouv.fr/
[2]https://imagesdefense.gouv.fr/fr/catalogsearch/result/index/?avec_visuel=1&periode_filter=705&q=Gr%C3%A8ce&type_filter=694
[3] La SPCA est une des anciennes appellations de l’Ecpad.
[4] Chaque boitier photographique dispose d’un objectif particulier, permettant au reporter de se rapprocher ou de s’éloigner du sujet. En ayant, deux appareils et deux objectifs, le reporter ne perd pas de temps à changer ses objectifs et n’introduit pas de poussière qui pourrait les endommager.
[5] Les photographies évoquées sont déjà publiées sur la plateforme.
